J'ai décidé de vous parler de la raison pour laquelle j'ai eu 5 superbes journées de congé la semaine passée. C'est à cause de la Fête des Morts, ou Pchum Ben en khmer, que j'ai pu m'éclipser du bureau pour participer à une retraite de yoga de 4 jours. Cette expérience inoubliable, et surtout des plus zen, est le sujet de l'article que j'ai "posté" il y a 5 minutes sur le blogue. J'en profite pour remercier celles et ceux qui lisent ce que j'écris ... c'est l'fun de savoir que je ne me parle pas toute seule.
Origine de l'expression "Pchum Ben": En référant au mot sanskrit "Binda" qui signifie les boules de riz qu'on offre aux mâmes pour la création de leur corps spirituel après le décès, on peut comprendre tout de suite la terminologie "Ben", en Khmer, précédé d'une particule "Pchum" signifiant "rassembler", dont le couple forme un composé: Pchum Ben. Le Pchum Ben est une fête traditionnelle que célèbrent presque tous les Cambodgiens vers le quinzième jour après de Kan Ben qui se déroule du 1er jour au 14ème jour décroissant du mois de Photrobot du calendrier lunaire où le ciel est voilé de grisaille dû aux nuages de pluie. Le Kan Ben est réservé au culte des morts pendant lequel Yâma, Roi des Enfers, monté sur un buffle, libère les âmes jugées coupables pour qu'elles viennent rejoindre un temps leur famille qui, d'après les mœurs et coutumes khmères, n'oublie jamais d'apprêter des mets et de confectionner des gâteaux tels que le Num Ansorm et le Num Korm faits respectivement du riz gluant additionné du lait de coco et garnis des ingrédients divers à l'intérieur et enveloppés par les feuilles de bananier cuit dans de l'eau bouillante et de pâte du même riz garnie à l'intérieur de la chair de coco sucrée, emballée également par les feuilles de bananier, mais cuite à la vapeur. Le dernier jour du mois de Photrobot, le 15ème jour de la lune décroissante, a lieu le Pchum Ben, jour le plus important. La veille, chaque famille cambodgienne, s'applique à la confection des friandises à base de riz gluant et des mets divers pour en offrir une partie aux vieux parents et le reste aux bonzes, aux amis et connaissances; alors les esprits de morts peuvent en avoir leur part en vertu du Dharma (la loi) officié par des moines ou des bougies allumées et baguettes d'encens. Alors les villageois, les citadins, surtout les vieux, se rendent à la pagode pour écouter des sermons quand la nuit vient et durant laquelle a lieu la célébration religieuse où les bonzes chantent les psalmodies.Quand le jour va poindre à l'horizon, les fidèles quittent pour un instant la pagode et y reviennent avec leur famille en portant soit à l'épaule, soit sur la tête, soit à la hanche, soit en voiture, des mets, des gâteaux, des offrandes, y compris le Bay Bettbor et les Bay Ben, qui sont préparés avec d'autant plus de soin. Le même jour, vers midi, on fait le Bangsukôl en demandant aux bonzes de réciter les prières pour le repos des âmes après avoir cédé tous les mets et friandises aux moines. (J'ai déniché cette information sur le site suivant: http://www.monoroom.info/modules/news/article.php?storyid=11 Les tournures de phrases sont parfois un peu spéciales mais l'info est là.)
J'ai eu l'opportunité de participer à cette fête grâce à mon amie Dalin. Pour celles et ceux qui ont suivi mes aventures au Cambodge, Dalin est la mariée du premier mariage auquel j'ai assisté. Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos moines. Nous nous sommes rendus à la pagode avec suffisamment de bouffe pour nourrir une armée. Et bien en arrivant là-bas, j'ai constaté que toutes les familles du village avaient fait de même. J'ai participé à la cérémonie du riz. Une quantité monstrueuse de riz avait été préparée pour ce rituel: chaque villageois a pris une grosse assiette de riz et a déposé une cuillérée dans le grand vase (ou chaudière pour vous donner une idée de la grosseur) de chacun des moines. Il y avait plus de 300 villageois dans la pagode! Il y avait environ 30 ou 40 moines à nourrir. Et ensuite toutes les familles se sont assises sur les tapis de pailles traditionnels pour manger à leur tour la bouffe communautaire. C'était tout simplement génial!
Voilà. C'était une autre petite incursion dans la culture khmère.
mardi 16 octobre 2007
Retraite de yoga ... véritable passeport pour la zénitude
Wow! Fantastique! Merveilleux! Paradisiaque! Je manque de superlatifs pour décrire cette espérience inoubliable.
J'ai passé 4 jours au Angkor Village Resort & Spa à Siem Reap à faire du yoga 5 à 6 heures par jour, à me baigner dans une piscine en forme de rivière tropicale, à déguster la cuisine fusion Europe-Asie d'un réputé chef français et à me faire dorloter au parfum de jasmin. Je ne crois pas que j'aurai l'occasion de vivre ce genre d'expérience plusieurs fois dans ma vie. D'abord, côté yoga, j'ai progressé énormément en ce qui a trait aux postures mais aussi à la philosophie. Je me suis grandement améliorée en matière de "vivre et laisser vivre". Comme je suis une personne un peu exigeante, perfectionniste et soupe au lait (celles et ceux qui me connaissent bien le savent et se réjouissent sans doute à l'idée que je puisse m'améliorer), ça peut être difficile à croire mais je vous jure qu'il y a un soupçon d'amélioration. Bref, je crois que je suis un peu plus facile à vivre grâce au yoga. J'ai la chance d'avoir une prof de yoga extraordinaire. Elle prend le temps d'expliquer les trucs et elle adapte son enseignement à la personnalité et aux besoins de chacun. C'est agréable de constater des progrès tant au niveau du corps que de l'esprit.
OK. Il y en a sûrement qui ont arrêté de lire parce qu'ils se disent: "Ça y est, la voilà devenue complètement granole!" Ne vous inquiétez pas, le yoga peut faire partie de mon mode de vie sans que je sois obligée de manger de la tourbe et de marcher pieds nus dans la rue l'hiver.
Anecdote vraiment intense (avis à celles et ceux que j'ai connus au secondaire): Madeleine Laurent (prof d'espagnol) était au même hôtel que moi en fin de semaine! Elle ne faisait pas de yoga, elle visitait Angkor Wat avec ses petits-enfants.
Le monde est vraiment petit!
J'ai passé 4 jours au Angkor Village Resort & Spa à Siem Reap à faire du yoga 5 à 6 heures par jour, à me baigner dans une piscine en forme de rivière tropicale, à déguster la cuisine fusion Europe-Asie d'un réputé chef français et à me faire dorloter au parfum de jasmin. Je ne crois pas que j'aurai l'occasion de vivre ce genre d'expérience plusieurs fois dans ma vie. D'abord, côté yoga, j'ai progressé énormément en ce qui a trait aux postures mais aussi à la philosophie. Je me suis grandement améliorée en matière de "vivre et laisser vivre". Comme je suis une personne un peu exigeante, perfectionniste et soupe au lait (celles et ceux qui me connaissent bien le savent et se réjouissent sans doute à l'idée que je puisse m'améliorer), ça peut être difficile à croire mais je vous jure qu'il y a un soupçon d'amélioration. Bref, je crois que je suis un peu plus facile à vivre grâce au yoga. J'ai la chance d'avoir une prof de yoga extraordinaire. Elle prend le temps d'expliquer les trucs et elle adapte son enseignement à la personnalité et aux besoins de chacun. C'est agréable de constater des progrès tant au niveau du corps que de l'esprit.
OK. Il y en a sûrement qui ont arrêté de lire parce qu'ils se disent: "Ça y est, la voilà devenue complètement granole!" Ne vous inquiétez pas, le yoga peut faire partie de mon mode de vie sans que je sois obligée de manger de la tourbe et de marcher pieds nus dans la rue l'hiver.
Anecdote vraiment intense (avis à celles et ceux que j'ai connus au secondaire): Madeleine Laurent (prof d'espagnol) était au même hôtel que moi en fin de semaine! Elle ne faisait pas de yoga, elle visitait Angkor Wat avec ses petits-enfants.
Le monde est vraiment petit!
mardi 9 octobre 2007
Un de ces lundis ...
La première phrase qui me vient à l'esprit: "Quelle journée de marde!"
Un vrai lundi matin comme on en veut pas trop souvent! Tout commence à 7h15 du mat. Je dois me rendre à la compagnie de téléphone pour faire installer une ligne téléphonique à la maison car ma nouvelle coloc a proposé qu'on se "plug" à internet. Nous avons décidé de partager une connexion internet wifi avec les voisins alors ça ne devrait pas coûter trop cher. Je me pointe chez Télécomm Cambodia à 7h30 pour régler la ligne de téléphone ... une aventure bureaucratique en soi! Il y avait au moins 10 personnes qui se regardaient en train de ne pas travailler et moi ... on m'a dit d'attendre. On m'a attribué un numéro de téléphone que j'ai choisi dans une liste dactylographiée à moitié déchirée. J'espère qu'on nous a donné un numéro valide. Sans doute. Après avoir parlementé avec la préposée, en compagnie de ma voisine khmère (qui me donne accès au prix qu'on demande aux Khmers plutôt qu'au prix pour les expats), je devais courir au bureau car j'étais à la limite d'être en retard. J'ai dû payer 60$ cash ... il ne me reste donc que 20$ (putin, il faut que j'aille retirer pour payer ma retraite de yoga). En sortant de Telecomm Cambodia, je réalise que ma moto a un pneu à plat. Joie! Ma charmante voisine s'est gentilment offerte pour aller faire réparer le tout et sa soeur m'a ramenée à la maison pour que je puisse sauter sur mon vélo et arriver au bureau "fashionably late". C'est pas fini. Je suis arrivée au bureau avec la broue dans le toupet (c'est le cas de le dire car il fait très chaud et très humide ces jours-ci). Sur ma planification de la semaine, je devais partir en exploration pour dénicher les lieux du "shooting" de notre photo-roman ... mais c'était prévu pour mardi. Et là on me dit que ça serait mieux de faire ça aujourd'hui. OK. On part. Évidemment, je n'ai ni crème solaire ni anti-bibittes. En me faisant dévorer par les insectes, je ne pense qu'à la dengue. Cette aventure sur les routes de campagne des environs de Phnom Penh tombe le jour où j'ai invité mes collègues du Women's Rights Office à luncher au resto pour qu'elles nous parlent de leur séjour à Montréal. Je suis arrivée là "fraîche comme une rose" qui a passé l'avant-midi à marcher en gougounes dans le fumier et la gadoue sous un soleil plus que cuisant. Super lunch mais je dois quitter avant la fin car le "LICADHO car" m'attend pour une autre aventure de 4X4 dans l'après-midi. Je laisse 20$ à Mona avant de quitter pour qu'elle puisse payer la facture du resto. Calcul facile: il me restait 20$ en sortant de Telecomm Cambodia ce matin, il ne me reste donc plus une cenne! Et l'aventure de brousse est repartie! Je demande qu'on arrête chez moi pour ma crème solaire et mon anti-bibittes car il n'est pas question que je me ramasse avec la dengue + un coup de soleil. En s'en allant vers le potentiel lieu de shooting, les nids de poules (qui peuvent souvent accueillir le poulailler au grand comple) se succèdent ... et les minutes passent. Plus on roule, plus je me dis que c'est vraiment trop loin pour le shooting ... et que nous sommes en train de perdre un après-midi complet à rouler dans la bouette à travers les troupeaux de vaches. Mais c'était vraiment l'fun. Ce qui assombrit l'aventure, c'est que je n'ai qu'une journée pour déterminer les sites du shooting alors si on passe 4 heures à virer en rond en 4X4, mon travail n'avance pas. J'ai dû annuler ma leçon de khmer à 17h parce que j'étais toujours dans le 4X4. Je suis rentrée à la maison à 18h. Il ne me restait que 30 minutes pour aller retirer l'argent de mon séjour de yoga à Siem Reap et me rendre au cours de yoga. Arrivée au guichet automatique, pas d'argent dans la machine. Je remonte sur le vélo et je me rends à une autre machine ... vide elle aussi. C'est vraiment pas ma journée! Je n'ai pas d'argent pour payer mon trip de yoga ... et je n'ai pas d'argent point. J'arrive au cours de yoga en nage, prête à relaxer comme jamais (ici, un soupçon de sarcasme). Ça m'a fait du bien. J'ai retrouvé mes voisines et mes colocs en rentrant à la maison. Cette journée trop remplie s'est terminée par un bon repas et de la jasette en masse. Voilà. C'est un récit digne d'un téléroman sans doute. C'est un petit morceau de ma vie ici.
À bientôt pour le prochain épisode!
Un vrai lundi matin comme on en veut pas trop souvent! Tout commence à 7h15 du mat. Je dois me rendre à la compagnie de téléphone pour faire installer une ligne téléphonique à la maison car ma nouvelle coloc a proposé qu'on se "plug" à internet. Nous avons décidé de partager une connexion internet wifi avec les voisins alors ça ne devrait pas coûter trop cher. Je me pointe chez Télécomm Cambodia à 7h30 pour régler la ligne de téléphone ... une aventure bureaucratique en soi! Il y avait au moins 10 personnes qui se regardaient en train de ne pas travailler et moi ... on m'a dit d'attendre. On m'a attribué un numéro de téléphone que j'ai choisi dans une liste dactylographiée à moitié déchirée. J'espère qu'on nous a donné un numéro valide. Sans doute. Après avoir parlementé avec la préposée, en compagnie de ma voisine khmère (qui me donne accès au prix qu'on demande aux Khmers plutôt qu'au prix pour les expats), je devais courir au bureau car j'étais à la limite d'être en retard. J'ai dû payer 60$ cash ... il ne me reste donc que 20$ (putin, il faut que j'aille retirer pour payer ma retraite de yoga). En sortant de Telecomm Cambodia, je réalise que ma moto a un pneu à plat. Joie! Ma charmante voisine s'est gentilment offerte pour aller faire réparer le tout et sa soeur m'a ramenée à la maison pour que je puisse sauter sur mon vélo et arriver au bureau "fashionably late". C'est pas fini. Je suis arrivée au bureau avec la broue dans le toupet (c'est le cas de le dire car il fait très chaud et très humide ces jours-ci). Sur ma planification de la semaine, je devais partir en exploration pour dénicher les lieux du "shooting" de notre photo-roman ... mais c'était prévu pour mardi. Et là on me dit que ça serait mieux de faire ça aujourd'hui. OK. On part. Évidemment, je n'ai ni crème solaire ni anti-bibittes. En me faisant dévorer par les insectes, je ne pense qu'à la dengue. Cette aventure sur les routes de campagne des environs de Phnom Penh tombe le jour où j'ai invité mes collègues du Women's Rights Office à luncher au resto pour qu'elles nous parlent de leur séjour à Montréal. Je suis arrivée là "fraîche comme une rose" qui a passé l'avant-midi à marcher en gougounes dans le fumier et la gadoue sous un soleil plus que cuisant. Super lunch mais je dois quitter avant la fin car le "LICADHO car" m'attend pour une autre aventure de 4X4 dans l'après-midi. Je laisse 20$ à Mona avant de quitter pour qu'elle puisse payer la facture du resto. Calcul facile: il me restait 20$ en sortant de Telecomm Cambodia ce matin, il ne me reste donc plus une cenne! Et l'aventure de brousse est repartie! Je demande qu'on arrête chez moi pour ma crème solaire et mon anti-bibittes car il n'est pas question que je me ramasse avec la dengue + un coup de soleil. En s'en allant vers le potentiel lieu de shooting, les nids de poules (qui peuvent souvent accueillir le poulailler au grand comple) se succèdent ... et les minutes passent. Plus on roule, plus je me dis que c'est vraiment trop loin pour le shooting ... et que nous sommes en train de perdre un après-midi complet à rouler dans la bouette à travers les troupeaux de vaches. Mais c'était vraiment l'fun. Ce qui assombrit l'aventure, c'est que je n'ai qu'une journée pour déterminer les sites du shooting alors si on passe 4 heures à virer en rond en 4X4, mon travail n'avance pas. J'ai dû annuler ma leçon de khmer à 17h parce que j'étais toujours dans le 4X4. Je suis rentrée à la maison à 18h. Il ne me restait que 30 minutes pour aller retirer l'argent de mon séjour de yoga à Siem Reap et me rendre au cours de yoga. Arrivée au guichet automatique, pas d'argent dans la machine. Je remonte sur le vélo et je me rends à une autre machine ... vide elle aussi. C'est vraiment pas ma journée! Je n'ai pas d'argent pour payer mon trip de yoga ... et je n'ai pas d'argent point. J'arrive au cours de yoga en nage, prête à relaxer comme jamais (ici, un soupçon de sarcasme). Ça m'a fait du bien. J'ai retrouvé mes voisines et mes colocs en rentrant à la maison. Cette journée trop remplie s'est terminée par un bon repas et de la jasette en masse. Voilà. C'est un récit digne d'un téléroman sans doute. C'est un petit morceau de ma vie ici.
À bientôt pour le prochain épisode!
jeudi 27 septembre 2007
L'Auberge Espagnole
Je réalise mon rêve: vivre comme dans l'Auberge Espagnole!!! Ceux qui n'ont jamais vu le film, cé soit pcq vous êtes trop vieux ou trop jeunes ou que vous l'avez pas l'affaire. Courez le louer au SuperClub Vidéotron! Comme je vous l'ai peut-être (ou pas) déjà dit, mon nouvel appart est adjacent à celui de Patricia, une amie française que j'ai connue ici. J'ai squatté dans son appart avant de pouvoir emménager dans le mien et c'est là que j'ai rencontré Emma, une British en voyage autour du monde, qui est aussi devenue mon amie. Depuis maintenant 1 semaine, j'ai mes 2 colocs de Montréal et là je croise les doigts pour que Rachel, une Californienne nouvellement arrivée à Phnom Penh devienne ma 4e coloc. Avec tout ce beau monde à la maison, on ne s'ennuie pas! On passe nos soirées entre filles principalement à faire du "mémèring" et à cuisiner des petits plats super internationalisés. C'est vraiment la totale!!!
Je n'en reviens pas à quel point on s'enrichit (j'évite d'utiliser l'expression "grandir" le plus possible) au contact de gens qui voyagent, ça me fascine. Je souhaite à tout le monde de sortir du confort de son salon pour aller voir ce qui se passe ailleurs. Vous faîtes ce que vous voulez avec ça. Et je crois qu'il n'est pas nécessaire de senvoler vers le Cambodge pour se forcer à sortir de sa zone de confort. Comme me l'a souvent dit Sylvie, "juste en essayant de manger de la main gauche si tu es droitière ou en ne prenant pas toujours la même case quand tu vas au gym, tu te forces à sortir de ce qui est confortable pour toi et tu agrandis ta zone de confort". Ceux qui ont fait St-Laurent avec moi savent que ça m'a donné du fil à retordre cette histoire de zone de confort ... et je pense que je n'étais pas la seule (n'est-ce pas Marc?) Essayez ça! Un petit changement à votre quoitidien une fois de temps en temps et voyez comment vous vous sentez. Donnez-moi vos impressions.
Je n'en reviens pas à quel point on s'enrichit (j'évite d'utiliser l'expression "grandir" le plus possible) au contact de gens qui voyagent, ça me fascine. Je souhaite à tout le monde de sortir du confort de son salon pour aller voir ce qui se passe ailleurs. Vous faîtes ce que vous voulez avec ça. Et je crois qu'il n'est pas nécessaire de senvoler vers le Cambodge pour se forcer à sortir de sa zone de confort. Comme me l'a souvent dit Sylvie, "juste en essayant de manger de la main gauche si tu es droitière ou en ne prenant pas toujours la même case quand tu vas au gym, tu te forces à sortir de ce qui est confortable pour toi et tu agrandis ta zone de confort". Ceux qui ont fait St-Laurent avec moi savent que ça m'a donné du fil à retordre cette histoire de zone de confort ... et je pense que je n'étais pas la seule (n'est-ce pas Marc?) Essayez ça! Un petit changement à votre quoitidien une fois de temps en temps et voyez comment vous vous sentez. Donnez-moi vos impressions.
mercredi 19 septembre 2007
Capsule techno : les ados du Cambodge et le phénomène des blogues
Je suis surprise de parler de technologie, moi qui suis tellement néophyte en la matière. Mais ça vaut la peine. Pour ceux qui ont étudié le concept de "mondialisation" ou "globalization" pour nos amis anglos, vous vous souvenez sans doute des 3 mondialisations ... la troisième étant celle que nous expérimentons présentement, celle qui est caractérisée par ce qu'on appelle les "nouvelles technologies de l'information". Je ne saisissais pas tellement l'importance de cette révolution avant d'arriver au Cambodge. Et ce n'est pas parce que je n'étais pas familière avec internet.
L'engouement pour les blogues, Facebook et cie vous apparaît sans doute comme une nouveauté parmi tant d'autres. Pour les activistes ici, et de mon point de vue encore plus pour les ados ici, le concept de blogue est tout à fait révolutionnaire. Les jeunes Khmers vivent dans un monde où la liberté est presque une utopie. Tout est contrôlé par les règles culturelles, religieuses ou celles dictées par le gouvernement. En raison des difficultés socio-économiques, les jeunes avaient très peu accès à ce qui se passe ailleurs. Mais aujourd'hui, grâce à la "démocratisation" d'internet, parce que l'accès à internet est devenu tellement peu dispendieux, les jeunes Khmers peuvent eux aussi "surfer" sur le net. Internet leur donne accès au monde. Jusqu'à tout récemment, la langue était un obstacle mais en raison de l'intérêt marqué des jeunes pour les nouvelles technologie, un clavier khmer est désormais disponible et les jeunes peuvent "chater" ou "bloguer" dans leur langue. Même les fabriquants de téléphones cellulaires suivent la vague. C'est fascinant!
Il y a un graphiste qui travaille présentement à titre de consultant à la LICADHO. Il s'appelle John et il a tout du "geek" type. Il est un des initiateurs d'un forum sur les blogues qui s'est tenu ici à Phnom Penh. Comme ça fait 7 ans qu'il vit au Cambodge, il peut témoigner de l'évolution de la situation. Il est tout à fait impressionné par la vitesse à laquelle la transition s'est faite. Je vous invite à aller consulter le site web du fameux Forum sur les blogues à l'adresse suivante: http://www.cloggersummit.net J'ai aussi ajouté le blogue de John à la liste des blogues qui se trouve sur le côté droit de votre écran d'ordinateur.
Voilà pour la capsule techno.
* Estelle, il faut absolument que tu ailles voir ça ... tu vas vraiment tripper!
L'engouement pour les blogues, Facebook et cie vous apparaît sans doute comme une nouveauté parmi tant d'autres. Pour les activistes ici, et de mon point de vue encore plus pour les ados ici, le concept de blogue est tout à fait révolutionnaire. Les jeunes Khmers vivent dans un monde où la liberté est presque une utopie. Tout est contrôlé par les règles culturelles, religieuses ou celles dictées par le gouvernement. En raison des difficultés socio-économiques, les jeunes avaient très peu accès à ce qui se passe ailleurs. Mais aujourd'hui, grâce à la "démocratisation" d'internet, parce que l'accès à internet est devenu tellement peu dispendieux, les jeunes Khmers peuvent eux aussi "surfer" sur le net. Internet leur donne accès au monde. Jusqu'à tout récemment, la langue était un obstacle mais en raison de l'intérêt marqué des jeunes pour les nouvelles technologie, un clavier khmer est désormais disponible et les jeunes peuvent "chater" ou "bloguer" dans leur langue. Même les fabriquants de téléphones cellulaires suivent la vague. C'est fascinant!
Il y a un graphiste qui travaille présentement à titre de consultant à la LICADHO. Il s'appelle John et il a tout du "geek" type. Il est un des initiateurs d'un forum sur les blogues qui s'est tenu ici à Phnom Penh. Comme ça fait 7 ans qu'il vit au Cambodge, il peut témoigner de l'évolution de la situation. Il est tout à fait impressionné par la vitesse à laquelle la transition s'est faite. Je vous invite à aller consulter le site web du fameux Forum sur les blogues à l'adresse suivante: http://www.cloggersummit.net J'ai aussi ajouté le blogue de John à la liste des blogues qui se trouve sur le côté droit de votre écran d'ordinateur.
Voilà pour la capsule techno.
* Estelle, il faut absolument que tu ailles voir ça ... tu vas vraiment tripper!
dimanche 16 septembre 2007
Course folle!
Bon lundi à tous!
J'ai passé une fin de semaine des plus occupées ... à faire un tas de "trucs à faire". Rien de zen là-dedans, j'ai couru comme une folle! Tellement que je me suis "crashée" sur le divan en rentrant du marché dimanche après-midi. J'avais les piles à plat. Je ne réalise pas que la dengue a vraiment affaiblit tout mon système. C'est vraiment bizarre. J'ai l'impression d'avoir full d'énergie mais mes batteries se vident full vite. Comme les 2 nouvelles stagiaires de l'UQAM arrivent jeudi et que j'ai été désignée pour les accueillir et les accompagner dans leur adaptation à la vie à Phnom Penh et au travail à la LICADHO, j'ai du pain sur la planche. J'ai donc consacré mon samedi à mettre l'appart en état de recevoir de nouveaux locatiares. C'est beau, c'est grand, c'est meublé ... mais il manquait tout de même quelques trucs pour rendre le lieu tout à fait confortable. J'ai passé l'après-midi au marché pour magasiner l'équipement de cuisine ... assiettes, ustensiles, planches à découper, poêle T-Fal, TOUT!!! Ça a pris 3 heures pour trouver les trucs et "bargainer" le prix avec avec la madame ... en khmer, histoire de ne pas se faire fourrer parce qu'on est touriste. C'est cool que je puisse me débrouiller en khmer pour se genre de truc. Genre : "Essayez pas de m'en passer une madame, je ne suis pas une touriste!" "C'est pas mal cher pour 6 fourchette!" Et elle n'arrêtait pas de me dire "Cheap, cheap, cheap". Bref, je crois que je l'ai eu à l'usure ... et maintenant je sais qu'elle va se souvenir de moi (elle a fait sa semaine de ventes juste avec moi) alors je sais où aller si j'ai besoin de qqch pour la maison. En passant, tout est cheap ... dans le sens "cheaply made" et non "pas cher". Tout est fait en Thaïlande. Mais bon, l'important c'est que ça marche! C'est sûr que côté éthique, j'ai déjà vu mieux mais au moins j'achète directement chez la madame ... c'est un peu mieux que chez Wal-Mart.
J'ai passé mon samedi soir avec ma coloc anglaise qui vient du Yorkshire (ça sonne Seigneur des Anneaux) et a un super accent british. C'est vraiment cool de rencontrer du monde de partout! On s'est fait un souper de filles et une soirée de films de filles!!! C'est universel ça! Son histoire est vraiment malade! Elle a 34 ans et enseignait à l'école primaire en Angleterre ... jusqu'à ce qu'elle décide de divorcer, de vendre maison, meubles et autos ... pour partir en voyage autour du monde. N'est-ce pas génial! Elle a fait l'Amérique Latine avant d'arriver en Asie du Sud-Est et elle part pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande à la fin du mois d'octobre. Elle fait présentemet du volontariat dans une école primaire ici à Phnom Penh et découvre les beaux côtés d'une vie moins castrante et moins stressante que ce qu'elle a vécu en 10 ans de marriage en Angleterre. Je suis bien contente d'avoir fait sa connaissance.Je sais que Garfield vit habituellement des journées épouvantables le lundi ... dans mon, cas ça a été dimanche. Il y a de ces matins où vraiment on ne devrait pas trop inscrire de trucs sur sa "to-do list". J'ai manqué d'argent, j'ai perdu mes clefs, j'ai cru avoir perdu 20$ ... bref, comme diraient les Français, "J'étais à côté de mes pompes!"
Je suis allée loué ma moto!!! C'est un super scooter! Alors maintenant je suis une vraie citadine de Phnom Penh! Je vais toujours travailler en vélo mais le soir, je me sens plus safe en moto ... ça attire moins l'attention et ça va plus vite. C'est pas que Phnom Penh soit une ville très menaçante mais comme les Khmers se couchent tôt, il n'y a pas grand monde dans les rues le soir ... et comme on me le répète souvent "Pousse pas ta luck!" J'ai eu droit à une leçon de conduite de 15 minutes et ensuite ... let's go! Dans le traffic!!! C'est pas mal spécial mais j'adore!
Et en fin d'après-midi, j'avais une leçon de cuisine avec Reaksmey, la fiancée de Normand. Je m'attendais à cuisiner de la bouffe khmer mais ... on a préparé un super souper de California Rolls et Tempura!!! Elle a travaillé dans un resto japonais alors les sushis n'ont pas de secret pour elle. C'était vraiment cool! J'ai pratiqué mon khmer en plus ... et elle a pratiqué son anglais.
Voilà pour mon bilan de la fin de semaine. Merci à tous ceux qui font un petit effort pour lire mes péripéties.
À +
J'ai passé une fin de semaine des plus occupées ... à faire un tas de "trucs à faire". Rien de zen là-dedans, j'ai couru comme une folle! Tellement que je me suis "crashée" sur le divan en rentrant du marché dimanche après-midi. J'avais les piles à plat. Je ne réalise pas que la dengue a vraiment affaiblit tout mon système. C'est vraiment bizarre. J'ai l'impression d'avoir full d'énergie mais mes batteries se vident full vite. Comme les 2 nouvelles stagiaires de l'UQAM arrivent jeudi et que j'ai été désignée pour les accueillir et les accompagner dans leur adaptation à la vie à Phnom Penh et au travail à la LICADHO, j'ai du pain sur la planche. J'ai donc consacré mon samedi à mettre l'appart en état de recevoir de nouveaux locatiares. C'est beau, c'est grand, c'est meublé ... mais il manquait tout de même quelques trucs pour rendre le lieu tout à fait confortable. J'ai passé l'après-midi au marché pour magasiner l'équipement de cuisine ... assiettes, ustensiles, planches à découper, poêle T-Fal, TOUT!!! Ça a pris 3 heures pour trouver les trucs et "bargainer" le prix avec avec la madame ... en khmer, histoire de ne pas se faire fourrer parce qu'on est touriste. C'est cool que je puisse me débrouiller en khmer pour se genre de truc. Genre : "Essayez pas de m'en passer une madame, je ne suis pas une touriste!" "C'est pas mal cher pour 6 fourchette!" Et elle n'arrêtait pas de me dire "Cheap, cheap, cheap". Bref, je crois que je l'ai eu à l'usure ... et maintenant je sais qu'elle va se souvenir de moi (elle a fait sa semaine de ventes juste avec moi) alors je sais où aller si j'ai besoin de qqch pour la maison. En passant, tout est cheap ... dans le sens "cheaply made" et non "pas cher". Tout est fait en Thaïlande. Mais bon, l'important c'est que ça marche! C'est sûr que côté éthique, j'ai déjà vu mieux mais au moins j'achète directement chez la madame ... c'est un peu mieux que chez Wal-Mart.
J'ai passé mon samedi soir avec ma coloc anglaise qui vient du Yorkshire (ça sonne Seigneur des Anneaux) et a un super accent british. C'est vraiment cool de rencontrer du monde de partout! On s'est fait un souper de filles et une soirée de films de filles!!! C'est universel ça! Son histoire est vraiment malade! Elle a 34 ans et enseignait à l'école primaire en Angleterre ... jusqu'à ce qu'elle décide de divorcer, de vendre maison, meubles et autos ... pour partir en voyage autour du monde. N'est-ce pas génial! Elle a fait l'Amérique Latine avant d'arriver en Asie du Sud-Est et elle part pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande à la fin du mois d'octobre. Elle fait présentemet du volontariat dans une école primaire ici à Phnom Penh et découvre les beaux côtés d'une vie moins castrante et moins stressante que ce qu'elle a vécu en 10 ans de marriage en Angleterre. Je suis bien contente d'avoir fait sa connaissance.Je sais que Garfield vit habituellement des journées épouvantables le lundi ... dans mon, cas ça a été dimanche. Il y a de ces matins où vraiment on ne devrait pas trop inscrire de trucs sur sa "to-do list". J'ai manqué d'argent, j'ai perdu mes clefs, j'ai cru avoir perdu 20$ ... bref, comme diraient les Français, "J'étais à côté de mes pompes!"
Je suis allée loué ma moto!!! C'est un super scooter! Alors maintenant je suis une vraie citadine de Phnom Penh! Je vais toujours travailler en vélo mais le soir, je me sens plus safe en moto ... ça attire moins l'attention et ça va plus vite. C'est pas que Phnom Penh soit une ville très menaçante mais comme les Khmers se couchent tôt, il n'y a pas grand monde dans les rues le soir ... et comme on me le répète souvent "Pousse pas ta luck!" J'ai eu droit à une leçon de conduite de 15 minutes et ensuite ... let's go! Dans le traffic!!! C'est pas mal spécial mais j'adore!
Et en fin d'après-midi, j'avais une leçon de cuisine avec Reaksmey, la fiancée de Normand. Je m'attendais à cuisiner de la bouffe khmer mais ... on a préparé un super souper de California Rolls et Tempura!!! Elle a travaillé dans un resto japonais alors les sushis n'ont pas de secret pour elle. C'était vraiment cool! J'ai pratiqué mon khmer en plus ... et elle a pratiqué son anglais.
Voilà pour mon bilan de la fin de semaine. Merci à tous ceux qui font un petit effort pour lire mes péripéties.
À +
jeudi 13 septembre 2007
Pourquoi "Une pincée de zen" ?
Vous vous demandez peut-être (sans doute) pourquoi j'ai intitulé ce blogue "Une pincée de zen". Et bien il n'y a pas qu'une seule raison en particulier. Je crois que c'est un peu parce que je me sens présentement dans une genre de transition dans ma vie(c'est vraiment super philosophique comme histoire). Quand j'ai quitté Montréal pour venir au Cambodge, j'ai laissé mon appart, j'ai placé mes deux pestes à poils en pension chez Geneviève, j'ai pratiquement donné mon auto à Véro pour une période indéterminée ... car je savais dans mon très for intérieur que j'avais l'intention de rester au Cambodge pour plus de 3 mois. Je ne savais pas si j'allais aimé le pays ni même l'expérience que j'allais y vivre, mais je savais que j'avais besoin de "sacrer mon camp" vers d'autres horizons. J'avais vraiment full de craintes et d'appréhensions car je n'avais jamais mis les pieds en Asie ... et je n'avais jamais travailler de ce qu'on appelle un vrai bureau. Bref, je m'en allais dans un lieu qu'on appelle "l'inconnu" ou "L'Étranger".
Ça fait maintenant plus de 3 mois que j'habite à L'Étranger. Les stagiaires avec qui j'ai partagé les 3 premiers mois de mon séjour ici sont rentrées au Québec et les prochaines arrivent la semaine prochaine. C'est peut-être un peu cette transition qui fait que j'ai besoin de "zénitude" ces temps-ci. Et il y a aussi le fait que j'ai été super malade ... un virus dont on parle beaucoup ici et qui a fait 35 013 victimes (dont 376 morts) depuis le début de 2007. Bref, j'ai été forcée à arrêter de bouger (extrême épreuve pour moi) et je me suis retrouvée toute seule à penser (et à parler avec mon nouveau chaton).
Je suis allée rencontrer un moine à la pagode hier et j'ai médité pour vrai pour la première fois de ma vie. C'est vraiment difficile mais ça s'apprend. J'ai trouvé un excellent maître. C'est une fille qui squatte dans le même appart que moi qui m'a amenée là et m'a présenté le moine. Je la remercie vraiment. Emma vient de UK et elle est en voyage autour du monde depuis novembre 2006. C'est fou ce qu'elle a fait comme chemin depuis son départ. Son histoire est passionnante ... je vous la raconterai un de ces 4. Je vous reviendrai sur l'art d'être zen et la méditation une autre fois car ... je dois travailler.
Ça fait maintenant plus de 3 mois que j'habite à L'Étranger. Les stagiaires avec qui j'ai partagé les 3 premiers mois de mon séjour ici sont rentrées au Québec et les prochaines arrivent la semaine prochaine. C'est peut-être un peu cette transition qui fait que j'ai besoin de "zénitude" ces temps-ci. Et il y a aussi le fait que j'ai été super malade ... un virus dont on parle beaucoup ici et qui a fait 35 013 victimes (dont 376 morts) depuis le début de 2007. Bref, j'ai été forcée à arrêter de bouger (extrême épreuve pour moi) et je me suis retrouvée toute seule à penser (et à parler avec mon nouveau chaton).
Je suis allée rencontrer un moine à la pagode hier et j'ai médité pour vrai pour la première fois de ma vie. C'est vraiment difficile mais ça s'apprend. J'ai trouvé un excellent maître. C'est une fille qui squatte dans le même appart que moi qui m'a amenée là et m'a présenté le moine. Je la remercie vraiment. Emma vient de UK et elle est en voyage autour du monde depuis novembre 2006. C'est fou ce qu'elle a fait comme chemin depuis son départ. Son histoire est passionnante ... je vous la raconterai un de ces 4. Je vous reviendrai sur l'art d'être zen et la méditation une autre fois car ... je dois travailler.
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